mardi 15 novembre 2011

Quand je serais grande, je serais testeuse de macaron.

Je suis tombée dans les macarons il y a 12 ans de cela, pendant ma grossesse. Depuis, c'est devenu mon péché mignon. Il est impossible pour moi de passer devant un patissier (ou dans une grande surface) qui vend des macarons sans les kidnapper pour les goûter.
Petit flash back: Nous sommes en 1999, et je suis donc enceinte. De combien de mois? Peu importe, j'ai "testé" les macarons du salon de thé qui fait face au palais de justice de ma ville natale (Rouen) pendant plusieurs mois. Je voulais être sûre qu'ils soient vraiment de qualité. C'était un peu mon petit moment à moi, dans un cadre idyllique, un thé et deux bons gros macarons framboise devant moi. Car tout à commencé à cause de la framboise. Et de la pistache. Et du citron.

J'en ai depuis connu pas mal des macarons. des plus ou moins grands, plus ou moins savoureux. j'ai connu des macarons originaux, comme ce fameux rose-abricot (assez décevant et écoeurant, d'ailleurs...) et j'ai même tenté d'en faire (avec la fameuse boite Alsa... qui donne des macarons pas ronds.)

Et aujourd'hui, dans mon épicerie préférée, je tombe par malheur (oui, par malheur, puisque je cherchais plutôt un salade toute bête...) sur une boite de... macarons. "Les macarons de Pauline", est-il écrit sur la boite. 
Qu'importe qu'il soit de Pauline ou de Bernadette, ce sont des macarons, et qui dit macarons dit qu'ils sont forcément pour moi. Arrivée à la caisse, avec mes macarons mais sans ma salade, mon épicière préférée en rajoute une couche, comme si je doutais de mon achat: "il parait qu'ils sont très bon! Une cliente les a goûté! Vous m'en direz des nouvelles!"
Je repars donc chez moi, mon trésor sous le bras, un peu honteuse tout de même... je vais certainement encore me faire engueuler par ma balance demain matin...(Oui car ma balance à moi, elle gueule aussi. En silence certes, mais moi je l'entends), mais qu'importe, il est trop tard, j'ai payé.
Je me prépare donc: télé, thé à la menthe, macarons, canapé.
Et je goûte mon premier macaron... Et là...



Et là, la déception! C'est sec, presque sans goût (à cause de la sécheresse du biscuit, sans aucun doute), bref, échec total.
je les regarde de plus près: déjà leur aspect aurait dû me mettre la puce à l'oreille: ils ne sont pas lisses comme sur la boite, mais grumeleux, et peu appétissants. Leur couleur, et c'est d'autant plus vrai pour les pistaches dont la couleur verte me rappelle la peau d'un troll, parait tout droit sortie d'une usine de produits chimiques. Et je ne reviendrais pas sur la sensation de sécheresse au goûter.
je regarde la boite sous tous les angles:ah ça, elle est bien belle, la boite! Blanche avec des impressions et dessins d'étoiles et de tour Eiffel roses, petits coeurs partout, Logo "macarons de Pauline" en 3 couleurs, photo de la-dite Pauline (une jeune ménagère des années 40-50) en sépia à l'arrière... Et une bien belle photo de macarons bien lisses et appétissant sur le dessus...
De deux choses l'une: soit Pauline fait de la publicité mensongère, soit elle est meilleure photographe que cuisinière...
Quant à mon épicière, et à sa cliente, jedevrais peut être leur faire livrer des macarons Ladurée, pour leur faire découvrir ce qu'est un vrai macarons, non?


Et parce qu'ils ont l'air vachement meilleur chez Marine:

Les macarons de Marine

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire